( prénom, nom ): tu t'en souviens. comme celui de ton premier récital. il te vient de ton père. longue lignée que tu tiens là. pas réellement original.
thompson. il y en a partout le pays. ici. et puis la-bas. oh et pis même là. t'es pas une unicité. un ovni qui atterrit. ta disparition n'a pas non plus marqué ta mémoire. parce que tu es ariel. non. pas la fille aux cheveux rouges prête à se vendre pour aller dans le vrai monde. non. juste toi.
ariel. ce prénom que ta mère a choisi parce qu'elle l'aimait bien. et ce second prénom.
holland. qui vient de la grand-mère de ton père. il n'est pas lourd à porter. loin de là. après tout. t'as réussi à faire ton trou avec. à avoir une notoriété dans le monde. mais une petite. fallait être une intéressée. un mordu des jolis sons. pas une très grande gloire en fait.
( âge ): ça ne t'a jamais fait peur en fait. voir les années passer étaient plus une victoire pour toi. une chose méritée. et belle. t'en as jamais eu peur. de quoi aurais-tu peur de toute façon ? les rides, les cheveux blancs. cela n'a toujours été que des mots pour toi. balancer en l'air pour rien. alors
vingt-six ans, c'est quoi ? juste de l'expérience en tas. avec ses bonheurs. ses peines aussi. mais t'y penses plus. c'est figé. comme sur du papier glace. t'es coincée dans l'âge parfait de la jeunesse. celui où on s'épanouit le mieux. là où on pense que le monde est infini. que les responsabilités n'ont pas encore condamné. et que la jeunesse enivrante est toujours là. un âge mis en suspens pour l'éternité.
( lieu de naissance ): une contrée lointaine. celle où les chants sont floraux. celle où la terre est considérée comme la mère. lieu où n'a jamais tombé une goutte de neige. parce qu'il fait beau à
wellington. après tout, t'es née là-haut un matin d'août. la
nouvelle zélande t'a accueillie à bras ouvert. le soleil brillait dans le ciel. il faisait bien trop chaud. pourtant quand on t'a placée dans les bras de ta mère, une brise est venue caresser ton visage. comme pour dire je suis là. ne pleure plus.
( origines et nationalités ): une suite logique. un père néo-zélandais. une mère néo-zélandaise. alors tu l'es toute autant.
néo-zélandaise. t'aimes ton pays. vraiment. t'y as vécu de belles années. tu t'en rappelles comme si c'était hier. une enfance dans les îles, c'est la plus belle qui soit. c'est ce que tu penses. l'exotisme te va si bien au teint. pourtant à ton teint blanc. on voit bien que t'es pas d'ici. pas réellement. ton grand-père paternel était
anglais. il est venu faire son service militaire à wellington. il n'est jamais reparti. bien trop amoureuse de sa perle des îles.
( lien avec adelaïde ): t'étais venue là pour être avec lui. pour pouvoir vivre votre amour. au delà de vos différences. de vos disputes aussi. tu croyais que cela allait arranger les choses. que vous vous retrouveriez comme au premier jour. comme la première fois où il a posé ses yeux sur toi. pourtant
cette ville a causé ta perte. elle a été le point final à votre histoire. final ? c'est ce que tu penses du moins.
( statut matrimonial ): tu l'aimais tellement. d'un amour qu'on ose à peine montrer. d'une passion à peine étouffée. c'est peut être ça qui vous a tué. qui t'a tué. il t'a menée à ta perte. il voyait un bel avenir pour vous deux. toi c'était pas le cas. t'avais trop peur. de tout en fait. parce que concrétiser. c'était beaucoup trop de responsabilités en même temps. trop d'inconstants. d'inconnus. ça te tétanisait. il ne comprenait pas. pourtant, t'as fini par dire oui. à la dernière seconde. parce que tu savais qu'un énième refus le ferait partir. à jamais. et t'étais bien trop accrochée pour le laisser partir. alors tu l'as eu cet anneau au final. ce joli diamant. pourtant vous avez jamais pu le faire grossir. aller jusqu'à l'autel. t'es tombée avant. t'as chuté sur la première marche menant à l'église. le destin a sans doute voulu vous lancer un message. t'avertir toi.
( emploi ou études ): t'as toujours eu des doigts de fée. de ceux qui survolent le clavier avec grace. de l'or entre les doigts disaient tes parents. un talent à en faire palir les anges selon certains magazines de musique. toi tu ne vivais que par ça. tu te fichais pas mal de ce que les autres pouvaient penser. tu voulais simplement jouer. peu importait si c'était dans le plus grand opéra de l'australie. ou dans le bar le plus miteux de la nouvelle zélande. tu voulais simplement jouer.
être pianiste. ça a toujours été ta voie. celle que tu voulais faire alors que t'étais haute comme trois pommes. c'était vraiment ce que tu voulais faire. et pis. il y a eu le boum. la fin de ta vie. celle que t'as pas vu venir.
( orientation sexuelle ): t'en as jamais réellement eu en tête à vrai dire. t'as toujours eu les histoires des princes qui sauvent leur princesse pour les épouser. ça t'a sans doute mise dans un moule. alors t'as suivi le mouvement. tu te dirais hétérosexuelle. pourtant. au fond, tu sais que c'est des conneries. l'amour, ça n'a pas de barrières. que ça soit le sexe. l'âge. ou le milieu. c'est intemporel. tu sais de quoi tu parles. alors au final, tu sais pas trop. oui tu aimes les hommes. mais qui te dit que tu finiras pas par tomber pour une femme ? qui sait. la vie réserve beaucoup de surprise. enfin ou plutôt la mort dans ton cas.
( groupe ): sudden.
( le caractère changeant de l’alouette ): t'as toujours été une petite fille perdue. tu crains beaucoup de choses. t'es sans doute trop légère pour ta vie. t'as jamais trop su comment te confronter au monde. à ce monde bien trop incertain. pourtant tu souris. beaucoup. la vie ne t'a pas assez broyée. t'es cette douce petite que tout le monde aime chez toi. la gentille aveugle presque jolie. pourtant t'as des marques sur ta peau. t'essayes de paraître forte mais des fois tu tombes, tu t'éclates au sol. mais tu te relèves. t'as appris à te protéger. pas de tout mais de certaines choses. t'essayes de protéger ce coeur fragile. t'en es pas pourtant à repousser tout le monde. bien au contraire. t'accueilles tout le monde avec ton air mystérieux. le mystère, ça t'a toujours réussi en fait. parce que ça te donne un autre air. celui qui te rend intouchable. parce qu'au final, tu veux plus souffrir. c'est peut trop demander. c'est peut être la mort qui t'a changée. sans doute. mais tu t'es sur la réserve. presque sur tes gardes. tu protèges ton coeur éternel. tu le mets au purgatoire. seul. c'est préférable pour toi. mais tu gardes ton sourire. ta gentillesse. et ta main sur le coeur. parce que c'est tellement toi. même la fatalité n'a pas pu te l'arracher. parce que c'est ton essence même. si tu perdais ton sourire, qu'est-ce qu'il te resterait hein ? même pas les yeux pour pleurer. c'est la seule chose qui te reste. la seule chose que tu peux encore chérir dans ce monde. parce que la solitude, ça ne t'a jamais réussi au final. t'as toujours été entourée. de tes proches. des gens que tu aimes. alors t'essayes de t'adapter. de trouver une partie de toi qui s'y habituerait. c'est dur. mais tu fais comme tu peux. après tout. tu n'es pas seule. regarde autour de toi. allez, remets ton sourire. ton plus beau. celui que tu ne réservais qu'à lui. ça va passer. juste quelques temps. cette sensation au fond de ton estomac. juste quelques temps. tu te rassures. au final, c'est pas si différente qu'ailleurs ici. c'est comme chez toi. alors pourquoi tu changerais ? t'es toujours cette même fille. celle qu'on ne peut s'empêcher d'aimer. celle qui n'hésite pas à aider les autres du mieux qu'elle peut. mais celle qui apprend à mieux se protéger. à mieux contrôler son coeur. c'est déjà ça. au moins.
( le point final d'une histoire sans fin ): tu n'as rien senti. c'est juste... arrivé. tu devais retrouver celui que tu aimais. celui pour qui t'avait tout quitté au final. t'y croyais pas tellement. ça semblait presque trop beau à tes yeux. tu respirais un bon coup. tu faisais un grand pas. un saut dans le vide. et ça te tétanisait. t'arrêtais pas de penser à cette fichue bague. celle qui ornait ton majeur. bientôt remplacée par celle de ton annulaire. mais tu l'aimais. tu voulais pas le perdre. et au final, tu savais que c'est ce que tu voulais. alors fallait juste que tu le lances. c'était comme le saut dans le vide. on a peur avant. on ose pas se lancer. pourtant on sait qu'on doit le faire. on sait que ça va être génial. que c'est ce qu'on veut. mais on arrive pas à se lancer. un blocage. une peur tétanisante. pourtant, quand on se jette enfin dans le vide. c'est la liberté. un sentiment indescriptible. et tu l'attendais tellement ce sentiment d'infinité. tu savais que ta vie serait ainsi avec lui. elle l'avait été durant des années. alors tu ne t'en faisais pas tellement. ça va le faire. ouais. sauf que la vie en décide autrement. par un coup de malchance. par un coup de malheur. qui sait ? ton taxi arrivera jamais à destination. jamais. à peine débarquée de l'avion, tu prends joyeusement un petit véhicule. t'as pas tellement le choix. tu veux lui faire une surprise. c'est clair que tu lui en feras une belle. tu ne sais pas tellement comment ça s'est passé. tu patientais tranquillement en écoutant la radio du véhicule. tu te rappelles que c'était une bonne onde. la chanson qui passait t'était familière. c'était sans doute alors t'as pas tellement fait attention à ce qui t'entourait. pas des bruits. t'as juste entendu un bruit strident. des pneus qui glisse. des bruits de volants en à-coups. et pis l'impact. non en fait. tu ne sais même pas si tu l'as senti cet impact. tout a été si vite. surtout dans le voir. tu t'es vite retrouvée ailleurs. juste comme ça. tu ne sais pas tellement pourquoi toi. t'as jamais réellement cru en la réincarnation. ou à une vie après la mort. tu pensais simplement qu'elle ... s'arrêtait. juste comme ça. sans artifice. sans rien. une chose qui arrive juste. poussière redevenu poussière. pas de trace en somme. après tout ça ne t'a jamais réellement fait peur. de ne pas laisser quelque chose derrière toi. t'es passée. c'est déjà bien non ? tu ne sais pas. tu commences à être sceptique. parce qu'au final, il reste rien de toi. à part des souvenirs brouillons. pauvre de toi.
- Spoiler:
( behind the curtain )( pseudo/prénom ): red.
( âge ): presque vingt ans.
( fuseau horaire ): france, je crois.
( scénario/pré-lien/inventé ): inventé, tout inventé.
( fréquence de connexion ): tous les jours à vrai dire.
( comment avez-vous connu le forum? ): par bazzart, je crois.
( mot de la fin ):
( crédit image et citation ): tumblr et citation.
- Code:
-
<ap>emma watson</ap> ∞ ariel thompson