Baby, I can see your halo You know you're my saving grace001 ❝ Ma mère avait dix-sept ans quand je suis venue au monde. Forcé d'épouser mon père avant ma naissance. Mon grand-père maternel n'y était pour rien, il avait essayé du mieux qu'il pouvait de garder sa fille à la maison, lui qui l'avait élevé seul. Mon père l'a forcé à l'épouser, sinon il m'en lèverait à elle. Elle et son coeur en or et son côté maternel sur développé. Elle l'a fait pour moi.
❞ 002 ❝ Après les années ma mère a su l'aimer et lui prenait bien soin de nous, du moins jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de dix ans. À l'âge de dix ans mon père s'est mit à me battre, surtout quand ma mère était au boulot, ce qui veut dire pratiquement tout le temps. Elle qui avait trois boulot à la fois. Ce n'était jamais rien de visible.
❞ 003 ❝ À treize ans la police est débarqué chez moi et a embarqué mon père. Nous nous en retrouvions débarrassé. Enfin. Dès qu'il fut derrière les barreaux, ma mère a demandé le divorce et nous avons quitté Alice Springs pour Adelaide. Ma mère s'est refait une vie, un boulot plus stable et un nouveau mari. Au contraire de mon père, lui je l'appréciais, il savait être un père pour moi. Il m'amenait faire du sport, m'aidait dans mes études. C'était un flic. Christian Vendas. Il m'a tout apprit. Deux ans après l'arrestation de mon père ma mère a accouché d'un garçon, un petit frère.
❞ 004 ❝ Il y a environ quinze ans je suis tombé sur une jeune brune dans un café. Elle me servait le café à tous les jours depuis quelques semaines quand je l'ai officiellement demandé à prendre un café avec moi. Moi simple étudiant à l'académie de AFP. Après deux ans à discuter à se côtoyer, je lui ai déclaré ma flamme et depuis elle est mienne.
❞ 005 ❝ Il y a moins de onze ans, elle m'a annoncé la grande nouvelle. Elle était enceinte, de moi. Plus le temps avançait, plus les nouvelles étaient surprenante. La première fut que ce n'était pas qu'un bébé, mais deux. La suivante vu que c'était deux filles. À deux mois avant l'accouchement, les choses se sont compliqué. Elle ne pouvait plus tenir. Les filles sont nées trop tôt. Prématurément. Béatrice et Maxwell. Étrangement forte. Les voir grandir ces premières semaines ont été un cadeau.
❞ 006 ❝ Deux ans plus tard, une autre fille pointe le bout de son nez. Noae, une petite pressée de nous rejoindre elle aussi. Je me rappellerai toujours cette journée-là. Il était quinze heures quatorze, Noae était dans les bras de Chloe, les jumelles chez ma mère. J'ai enfouie ma main dans ma poche et en ai sortir une bague. J'ai agrippé la main de Chloe et je lui ai demandé de m'épouser. Quelques mois plus tard, elle dévalait l'allée vers moi dans cette robe blanche, magnifique. Et quelques jours suivant nous étions dans notre maison à nous.
❞ 007 ❝ Ma vie était partie, tout allait bien.
Is this all a dream? Wake me up I'm living a nightmare«
Papa! Papa! » Une sautait sur son lit. «
Allez papa! » Une autre se roulait sur le sol. «
On veut une histoire s'il te plait. » La troisième était sagement installé sur son lit. Je ne pouvais que leur sourire. Comment ne pas être heureux avec ces bouilles mignonnes comme ça. «
Noae, cesse de sauter et installes-toi. Beatrice, au lit. Maxwell, tu peux t'allonger, vous aller avoir votre histoire. » Mes trois frisées s'installe confortablement sous leurs couvertures. Je me retrouve avec trois paires de yeux posé sur moi. Je sens leur sourire s'allonger. J'attrape une chaise pour me rapprocher des lits et prend le livre sur la table de chevet. Je crois que je l'ai fait la lecture pendant quinze minutes et il n'y avais plus de son, plus d'images. J'ai quitté la chambre en silence et longeai le couloir jusqu'à la pièce du fond, près de l'escalier. Les lumières allumé, je vois Chloe installé au bout du lit qui laisse tomber ses cheveux contre ses épaules. Avec un sourire je me suis approché d'elle m'asseyant derrière elle. J'ai passé mes bras autour de ses épaules la reculant contre moi. «
Et puis ta journée au boulot? » Elle a tourné la tête par dessus son épaule et j'ai embrassé sa peau avant de lever les yeux. Elle avait se regard fatigué, l'hôpital lui demandait beaucoup. Je voyais bien qu'elle allait avoir besoin de vacances. Je le savais depuis un moment. J'ai affiché un sourire et elle a poussé un soupire. «
Et si je nous offrais des vacances? » J'ai vu son regard s'illuminé. Elle en avait bien de besoin et d'un autre côté, moi aussi. Elle s'est tourné pour se plaquer contre moi. Je l'ai serré doucement et soudainement un bruit au rez-chaussez attira mon attention. On aurait dit un bris de verre. J'ai vu les yeux de Chloe se poser sur moi, inquiets. Je me suis levé, j'ai prit mon arme sur la table de chevet et j'ai traversé la chambre pour descendre les escaliers. Ma femme m'a suivit, elle restait derrière moi, les mains nerveuses, tremblante. Dès que nous avions atteins le premier plancher je lui ai fait signe de rester là avant de m'aventurer plus loin. J'ai fais quelques pas avant de me retrouver près de la porte d'entré. Des éclats de verre au sol m'ont freiné, je n'avais rien aux pieds. Je pousse un soupire et me gratte la tête. J'ai chercher ce qui avait bien pu traverser la fenêtre, mais un bruit à l'extérieur attira mon attention. Je suis rapidement sorti évitant de m'ouvrir les pieds. J'ai braqué mon arme au loin, cherchant qui pouvait bien rôder chez moi. Personne, rien. Pas un son, jusqu'à... Un cri venant de la cuisine me déchira. Cette voix, peu importe comment elle sort de sa bouche, je la reconnaîtrais entre mille. «
CHLOE! » Je suis rapidement revenu sur mes pas, sans pour autant faire attention. J'ai couru jusqu'à la cuisine là où j'ai vu ma femme glisser contre le mur, tombant au sol, ensanglanté. Elle m'a fixé les yeux en larmes, remplis de souffrance. «
Non. Non! NON! Chloe! » Je me suis jeté près d'elle et l'ai prit contre moi. «
Je t'en pris, Choe, non... Je t'en pris, ne me quitte pas. » Elle avait son regard dans le mien, sa respiration disparaissait petit à petit. Puis elle a rendu son dernier souffle.
On this bed I lay Losing everything I can see my life passing me byDepuis trop longtemps je m'étais perdu dans mon boulot. Mes filles, je ne les voyais plus comme je les voyais. En rentrant en pleine nuit, je les entendais pleurer. J'aurais tellement avoir eut la force de laisser ma vengeance de côté pour soutenir mes filles, mais je n'arrivais pas. J'étais loin de passer mes journées avec elles, mais à toutes les nuits, c'était dans mon lit qu'elles pleuraient. Je passais la majeur partie de mon temps au boulot, dans mon bureau. Ce jour là, Stella a passé la porte de mon bureau avec cette moue de colère. Elle m'a arraché mon portable des mains et a raccroché. J'avais enfin une piste et elle me l'arrachait des mains. Je l'ai fixé un moment et elle s'est laissé tombé sur la chaise face à moi. J'ai calé ma tête entre mes épaules et attend le sermon. «
Je t'en pris Archie... Fait quelque chose pour les filles. Je t'en pris je n'en peux plus de les voir pleurer comme ça. Elles ont besoin de toi. Et moi aussi. Chloe n'aurait jamais voulu ça. » Le nom de ma femme me déchire le coeur. Je voulais la vanger, trouver celui qui lui avait fait ça. J'ai fui son regard assez longtemps. «
Archibald Martin Zenberg! Regardes-moi! » J'ai rapidement lever la tête. Depuis la mort de sa soeur, il n'y avait qu'elle qui pouvait me ramener dans le droit chemin. J'ai observé un instant cette photo de famille, son sourire, son odeur, sa peau. Tout d'elle me manquait. Je ne m'étais jamais senti aussi seul que depuis sa mort. «
Stella, je t'en pris, laisses-moi régler cette histoire. Je suis enfin au bout de l'histoire. Je te le promet, après j'arrête, je prend ma retraite, je resterai avec les filles. Laisses-moi réglé ça. » Elle soupire. Elle se lève et passe de l'autre côté du bureau et je la regarde. Elle me fait un sourire et se penche pour m'embrasser la joue. «
Je vais essayer de leur changer les idées. Je t'en pris dépêches-toi. Trouves ces enfants de pute, venges ma soeur, mais fait attention. » Elle a quitté mon bureau et j'ai repris mon portable. J'avais une adresse, la meilleure piste depuis des mois. Je suis partit assez rapidement, en quatrième vitesse. C'était un entrepôt en bordure de la ville. Il n'y avait rien, pas de voitures, on aurait dit une bâtisse abandonné. À peine j'avais tourné le coin qu'un véhicule arriva sans prévenir pour me percuter de plein fouet du côté conducteur. Mon véhicule à fait trois tonneaux sur le côté pour se heurter contre un poteau. J'ai perdu connaissance. Lorsque je m'étais réveillé, j'avais les deux points liés au dessus de ma tête. J'avais mal partout, c'était assuré que j'avais des côtes fracturées. Ma respiration se coupait ici et là, je respirais très mal. Ma tête tournait et mes cheveux en plein visage, je ne voyais pas grand chose. «
Hey, patron! Le poulet est réveillé! » Je ne connaissais pas cette voix, j'étais intrigué. J'ai difficilement levé la tête avant de sentir un poing américain s'enfoncer à pleine vitesse dans mon estomac. Aucun son n'est sortit de ma bouche, mais la douleur était frappante. Une main se glisse à travers mes cheveux et ils sont tirés vers l'arrière pour que je puisse enfin voir le responsable. Je ne connaissais pas son visage, mais ces yeux me disaient quelque chose. «
Salut Gamin. » Il m'envoie un nouveau coup au ventre. Cette voix là, je la connaissais. Mes yeux sont devenu rond. «
Papa ? » Un rire résonne dans la pièce vide. Tout mais pas ça. Mon père serait le responsable de mort de ma femme ? Il me balance un coup en pleine gueule et s'éloigne. «
Prend la relève. » L'autre s'approche et m’assainit plusieurs coups. Entre chacun d'eux mes yeux se posent sur le dit patron. «
La surprise que j'ai eut en te voyant dans la police. Tu m'as volé ma femme fiston. Il fallait bien que je reprenne mon dut. » Je pousse un hurlement tirant sur les chaines. Je redresse sur mes pieds et tente de m'approcher de lui, mais les chaines me retiennent. Il pousse un sale rire. «
Elle était très jolie. Dommage que j'ai dut la faire tuer. » Je m'agites à nouveau et tire sur les chaines, mais les coups reviennent de plein fouet et cette fois, il n'y a rien qui les sépares. À travers la douleur j'ai pu hurler, j'ai trouvé la force de hurler. «
JE VAIS TE TUER! » Mais non... Je n'ai jamais pu le faire. Il a fini par me balancer les coups en pleine gueule puis je me suis éteint. Mes jambes abandonnèrent le combat, je me retrouvai pendu à mes bras, mon coeur ne battait plus. C'était la fin, je le croyais, mais des voix ont attiré mon attention. «
ARCHIE! ARCHIBAL!!!! » Puis cette fois, mon dernier souffle à quitté mes lèvres. Mais pas pour de bon. D'autres voix on retenti. «
Papa... Papa réveilles-toi ! Je n'ai pas eut mon histoire ! » C'était ma jeune Noae. Il y avait quelque chose dans sa voix qui me déchirait. J'ai tenté de bouger, j'ai tenté de parler, mais rien. Un coup contre ma poitrine attire mon attention à nouveau. «
PAPA PART PAS! » C'était Béatrice. Ces cris me brisait le coeur. J'essayais de me débattre, de trouver une porte de sortie, mais rien à faire, je suis resté figé. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Je ne savais même pas où j'étais. Je ne sentais pas mon corps, je ne sentais plus rien, j'entendais seulement les tintements des machines ici et là. Une voix plus loin. «
Doctor, est-ce qu'on peut faire quelque chose ? Je sais qu'il est dans un état second... Mais il doit y avoir un moyen! Ne me dites pas que c'est la fin! Il ne peut pas mourir! Il n'a pas le droit d'abandonner ses filles !! » Stella... Les machines ont cessé de fonctionner. Cette fois, j'étais mort point final.