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 on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex)

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Sohan Fawkes
Sohan Fawkes

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MessageSujet: on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex)   on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex) EmptyVen 3 Mar - 23:07


   
on ne juge pas un cyborg à son ossature.
bex et sohan

   
   
le jour s'est levé depuis quelques heures déjà quand sohan sort enfin de son lit. levé trop tôt pour la majorité des autres jours de la semaine. rythme décalé. horaires décalées. changeantes. d'une semaine à l'autre. parfois, il n'a pas d'horaires tout court. pas d'emploi tout court en fait. il va où le vent le porte. là où on a besoin de lui. pour une soirée. pour une semaine. pour un mois. il s'en moque. il doit juste s'occuper le gamin. trouver quelque chose pour lui occuper l'esprit. ne pas juste se retrouver seul dans ce qui lui sert d'appartement à se demander comment il a pu en arriver là. ce qui a pu lui passer par la tête ce soir là. une idée stupide en tout cas. c'est un fait. s'il n'avait pas voulu tester une nouvelle fois son corps et ses capacités, il serait toujours bien vivant. il ne serait pas coincé éternellement ici. il pourrait passer encore des tas de soirées avec ses amis. étudier à s'en rendre malade pour décrocher un diplôme dont tout le monde se foutrait. coucher avec des tas de personnes jusqu'à choper une mst. il avait des tas de trucs à faire encore. des tas de trucs qu'il ne pourrait évidement plus faire. il a tiré un trait là-dessus en laissant la poudre blanche venir colorer un peu trop ses narines ce soir là. il regrette sohan. mais d'un autre côté. il est soulagé. parce qu'il n'a plus à se demander comment il va mourir. comment sera son futur. à angoisser à l'idée de vieillir. de perdre petit à petit ses cheveux. non. rien de tout ça. ici, son enveloppe corporelle restera à tout jamais la même. le voilà coincé à tout jamais dans le corps d'un gosse de vingt-et-un ans. il y a franchement pire comme sort. il relativise comme il peut. avec les moyens du bord. le vrai point positif ici, c'est qu'il ai retrouvé sa mère. il l'avait perdu trop tôt. bien trop tôt. ils ont des années à rattraper. et ils ont l'éternel pour le faire.
sohan, il n'a rien de prévu aujourd'hui. l'ennui l'englobe déjà alors qu'il n'est réveillé que depuis une heure environ. le temps de se préparer. rien de plus. le temps que le soleil soit encore un peu plus haut dans le ciel. et quand sohan ne sait pas quoi faire. il sort. il va prendre l'air. espérant croiser une âme suffisamment intéressante pour le distraire un temps. souvent, il se retrouve autour de l'aéroport. à observer des familles se recomposer à l'arrivée d'un petit nouveau. des couples se retrouver. il les observe. de loin. il ne veut pas les déranger. il sait que ces moments sont assez intimes. parce qu'on ne sait pas vraiment quoi dire. parce qu'on ne sait pas vraiment où on vient d'arriver surtout. un monde inconnu. monde où vivent ceux qui ont quittés la terre et ses environs depuis trop longtemps souvent. endroit qu'on a souvent nommé paradis dans divers bouquins. la coutume aussi lui a donné ce nom. la vie après la mort. un mythe. personne n'y croit vraiment. et pourtant, c'est une réalité. au moins à adélaïde. sohan, il était loin d'y croire. adepte du je ne crois que ce que je vois. il est tombé de haut le gamin. mais on a été là pour l'aider à se relever. sa mère était là.
c'est sans surprise que sohan se retrouve aux abords de l'aéroport. les mains dans les poches de sa veste en jeans. il observe d'un air distrait les quelques personnes aux alentours. personne ne prête réellement attention aux autres. finalement, rien ne change vraiment. chacun reste dans sa bulle. mort ou vivant. chacun mène sa petite vie, sans trop se soucier des autres. sans se soucier du sort des autres, parce qu'au final, leur sort a déjà été noué. tous déjà morts. il s'installe sur un banc, juste en face des portes de l'aéroport. ses yeux passant sur chaque âme qui vive, enfin, façon de parler. et son regard se pose sur un jeune homme. bex si il a bien retenu. sohan, il en a entendu des trucs sur lui. généralement, il ne se fie pas à ces bruits de couloir, mais ce type paraît assez louche au premier abord. alors il a prit l'habitude de le jauger quand ils se retrouvent au même endroit. essayer d'analyser son comportement. comprendre ce qui peut bien se passer dans sa tête. mais sohan n'est pas franchement doué pour ce genre de choses. sohan, il n'est pas doué pour grand chose à part le sport. surtout pas pour deviner la mort des autres. pourtant, c'est presque devenu son jeu préféré. il s'imagine assez souvent tout un scénario sur quelques personnes dans sa tête. essayant d'imaginer leur vie avant la mort. essayer de trouver ce qui a bien pu les conduire ici. un camionneur un peu fou. une balle perdue. l'appel du vide. la poudre. une quelconque aiguille. alors pour bex, il s'est imaginé des films. des tas de films. le premier, c'était une histoire de vengeance. une sale histoire où le gamin aurait fini poignardé une bonne dizaine de fois. le second, une mort à la con. une chute en fait. en skate, en vélo, il sait pas trop. un traumatisme crânien ayant engendré un coma. et finalement, le voilà ici. le dernier film en date, c'est le suicide. parce qu'il fallait bien qu'il figure dans les hypothèses. il a eu l'idée sohan, mais il n'a pas encore trouvé les détails sordides de l'histoire. c'est malsain comme jeu. il le sait. mais ça l'occupe au moins. ça l'empêche de penser à la prochaine personne qui franchira les portes de l'aéroport. le prochain de ses proches qui rejoindra ce petit monde. parce que sohan, il préfère les savoir en vie au final. les savoir en bonne santé, vivant une petite vie tranquille. ça serait égoïste de les vouloir auprès de lui de toute manière, non ?
alors le regard un peu trop clair de sohan, il se perd sur la silhouette de bex. c'est une énigme ce type. mais c'est pas franchement le gars qu'il a envie de fréquenter. oh ça non. il préfère ne pas l'avoir dans ses amis. y'a trop de bruits bizarres qui courent sur lui. trop de trucs louches mais plausibles qui sont balancés sur son dos. des trucs que personne ne dément. même pas lui.
   
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Bex Wolfhart
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MessageSujet: Re: on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex)   on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex) EmptySam 4 Mar - 14:49


on juge au bon vouloir
SOHAN & BEX


éternité. peut-on vraiment parler de matin, de soir, de temps passé ? quand l'horloge a cessé de tourner, peut-on vraiment continuer avec un réel manque de temporalité ? et dehors le jeu du paraître continue son chemin, comme si rien avait changé, pas même cette planète. subterfuge ou seconde réalité ? et dans le jeu des normalités, chaque matin le soleil revient et se glisse le long de son chemin, et après autant d'heure à se languir, laisse place à une lune qui continue son timing. la compréhension se fait la malle, et les jours s'enchainent. encore et encore, et demain sera le prochain. stupidité. et comme toujours c'est au levé du soleil que tu dois tes plus belles pensées, tes plus grosses prises de tête. et tes pieds qui pendent dans le vide haut de seize étage, entre chaque barreau de ce balcon qui rappelle une vie passée en cage. et si tu sautes Bex, te relèveras-tu ? paradoxe de l'après-vie, de l'après-mort. et les jours passent, et les questions ne se font que plus dures, et continuent de te tourmenter. et aucune réponses ne viendra les régler, dans ce monde d'après-mort il n'y que l'absence d'un Dieu auquel tout le monde croit après ce coup du sort. et les montres continuent de tourner, et les heures filent, te faisant passer encore une journée. et ça sera quoi aujourd'hui ? soupire et reprise de conscience, ton corps qui se déplie, se relève et quitte cet appartement en désordre. tu ne reviendras qu'une fois la nuit avancé, comme souvent.

tu glisses tes bras dans les manches de cette veste en jean abimé, avec trop de pins accrochés, tu l'aimes bien. et encore une fois ça frappe tes pensées. mort et encore capable de sentir la fraicheur et le besoin de s'en protéger. le soleil est présent mais pas assez fort pour entièrement te réchauffer... et puis c'est surtout cette habitude prise pendant une vie, s'habiller, réagir à l'extérieur. ça reste ancré. tes pas, tu les connais, tu sais où ils vont te mener. comme d'habitude. humain si bien programmé. tu ne peux le nier, besoin malsain de les observer. c'est flippant, c'est tordant. et tu ne ferras rien pour t'arrêter. tu vois pas ce qui pourrait t'y obliger, seule activité de ce monde post-mortem. pitoyable. et le bâtiment qui se dessine peu à peu apparaît, majestueux et presque vieux. ça te prend encore aux tripes, malgré cette notion d'années qui sont passées. toujours le même impact sur ta carcasse cette vision dérangeante et qui se veut bienveillante. tu contournes les lieux, tu te faufiles comme un serpent qu'on ne verra pas. et par ces dédales que tu connais si bien t'arrives à l'intérieur, tu grimpes dans les hauteurs. passerelle suspendu au dessus comme dans le ciel, tu grimpes en silence comme l'acrobate de l'observation. tapis dans l'ombre du plafond, installé comme un fugitif à les regarder. t'es bien, t'es loin. et tu restes des heures à regarder le défilé constant des gens qui attendent, et puis ceux qui arrivent, plus aléatoirement. tous lié par cette ville... tu as finis par le comprendre. il y a les peurs, il y a les incompréhensions et les pleurs. puis il y a ces regards qui déchirent, qui en silence comprennent tout ce que cela veut dire... et ton dos finit par te faire mal à forcer de rester immobile à regarder. alors tu reprends ton ascension à sens inverse. petit singe diabolisé. tu sors, tes pieds retouchent le sol et tu t'étires en contournant à nouveau ce bâtiment. tes doigts glissant sur le mur froid du bâtiment, tu tournes à l'angle revenant sur les sentier civilisés...

là où on peut t'observer, là où Wolfhart réapparait, sans qu'on sache trop d'où il sort, ce qu'il manigance. les rumeurs et les réputations sont brutales par ici, comme avant. les gens en rient, pensant que t'es trop bête pour les entendre, pour connaître ces mots et ces histoires... stupidité humaine, si loin de comprendre que tu préfères te taire et les laisser s'humilier. au dessus de la mêlé tu observes sans te lier. pantin désarticulé. petit fantôme même dans cette ville, faut dire que c'est dur d'y rester quand depuis quelques mois les gens semblent vraiment te voir. pour de vrai, bug de réalité. t'aurais préféré rester au loin.. et les regards tu les sens. et à cet instant aussi, alors que tes yeux passent dans la foule cherchant un instant à expliquer cette sensation. trouble de mentalité ? tu comprends que non quand bientôt tu poses ton regard sur un regard qui t'es retourné. perplexité. t'essayes d'oublier, de voir si c'est pas sur quelqu'un d'autres qu'il est fixé. agacement, peut-il pas aller rejoindre son groupe de mouton ? t'avances, t'éloignant de ton chemin préféré et délaissé. t'aimes pas qu'on te voit fureter. et il continue, et qu'il est chiant ce stupide mec égaré. t'arrives à le reconnaître fixant ton attention sur un point lointain comme si t'avais rien remarqué. tu l'as déjà croisé. normal tout le monde est coincé ici. et il fallait qu'un débile se pose sur ton banc, ton deuxième point d'observation et se mette à te fixer. beaucoup viennent trainer ici, mais par chance c'est rare que t'en croise durant tes propres vagabondages. tu choisis les heures exprès... mais pas aujourd'hui. tu continus d'avancer, et puis son regard semble pas s'éloigner. fais suer. arrivant à sa hauteur main dans les poches, ton air si tout bonnement sociable tu finis par le fixer à ton tour terminant d'avancer les quelques mètres qui restent. t'es assis sur mon banc... une première de parler à quelqu'un sans y être obligé. l'son de ta voix il sort rarement depuis six années, ça et ton manque de sociabilité, et tu t'demandes encore d'où sont nourries ces rumeurs de psycho taré. et puis t'es puéril, stupide, le banc il est à personne. mais faut dire que personne semble vouloir se faire approcher par le petit taré louche de service alors généralement ça fait fuir les endroits que tu apprécies. c'est comme ça. alors petit mouton, qu'il se casse donc rejoindre ce troupeau de débile d'humanité, te laissant avec ton monde et basta. et ta voix est étrangère à ce monde, sans être un ordre, une attaque, une menace... douceur étrange dans ces rumeurs, simple constat qui semble froid et lointain mais trop doux pour ce que disent les autres.
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Sohan Fawkes
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MessageSujet: Re: on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex)   on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex) EmptyLun 6 Mar - 21:47


   
on ne juge pas un cyborg à son ossature.
bex et sohan

   
   
le temps passe. les minutes se confondent. se ressemblent. y'a rien de pire que ça. tout se confond. se ressemble. se perd. sohan, il passe des heures à simplement regarder le soleil évoluer dans le ciel. patienter comme il peut. trouver quelque chose pour occuper ses journées. occuper le temps qu'il ne consacre pas à bosser. il s'est calmé sohan. trop sûrement. il ne sort plus énormément. il ne met plus vraiment son corps à épreuve surtout. pourtant, ici, il le pourrait sûrement. on ne peut plus vraiment mourir après la mort, si ? c'est une question qui a souvent traversé l'esprit de sohan ces derniers temps. questionnement assez logique. légitime en fait. mais il n'a pas de réponse sohan. il n'en aura sûrement jamais. il n'a pas testé non plus. il ne veut simplement pas gâcher cette nouvelle chance qui s'offre à lui. après le jeune homme, il a nettement moins de tentations ici. ses amis ne sont pas ici. heureusement. il ne veut pas les retrouver ici pour le moment. oh ça non. il veut attendre. encore des années. savoir qu'ils ont bien vécu avant de partir. qu'ils ont profité. peut-être même fonder une famille. sohan, il ne veut pas qu'ils partent aussi bêtement que lui. sur une connerie. un coup de tête. pourtant, il ne faut pas croire que sohan regrette. il ne regrette rien. jamais. mort d'une overdose. les narines enfarinées. mais mort dans une soirée avec ses amis. entouré de personnes auxquelles il tenait réellement. dernière soirée entre amis avant un retour certain à une routine d'un ennui total. le retour à la vie normale. retour aux études. à un sérieux pourtant exigé. alors au fond, ça l'a sûrement sauvé d'un retour aux cours. sauvé d'une rentrée sans aucune saveur.
alors comme souvent, sohan, il se retrouve a sortir. sortir de son appartement. enfin de ce qui lui sert d'appartement. un semblant de logement. il a une chambre au moins. une cuisine. une salle de bain. rien de plus. mais c'est suffisant. suffisant pour lui en tout cas. il n'a rien besoin de plus. il ne passe pas beaucoup de temps dans son logement de toute manière. quelques heures par ci. hors de ses heures de sommeil. quand il dort chez lui déjà. il squatte souvent. chez telle ou telle personne. il profite d'une bonne compagnie pour passer une soirée intéressante et se réveiller dans un coin souvent plus agréable que son appartement. le jeune homme, il se retrouve dehors aujourd'hui. le soleil est présent. mais pas assez. pas assez pour qu'il puisse se balader uniquement vêtu d'un tee-shirt. d'un haut léger. non, il sort avec sa veste en jeans. sa fidèle veste en jeans. il ne la quitte plus celle-là. et depuis quelques temps déjà. veste usée. qu'il devrait sûrement jeter. mais il a une certaine valeur sentimentale ce vêtement. il a une histoire. réellement.
le vaste bâtiment se dresse à l'horizon. l'aéroport de la ville. là où les nouveaux arrivants débarquent. les nouveaux morts. sohan, il aime cet endroit. il aime voir des personnes se retrouver. des familles se reformer. mais il déteste voir des personnes arriver. seules. ne retrouver personne. être accueillie par le vide. le silence. et il aime capter leur regard au sortir de l'aéroport. leur adresser un sourire sympathique. pour leur dire qu'au fond, il ne sont pas vraiment seuls. qu'il y aura finalement toujours quelqu'un pour leur tendre la main ici. ici comme dans leur précédente vie d'ailleurs. sohan, il n'a pas franchit ces portes seul. non. il y avait sa mère. qui l'attendait sagement ici. prête à l'accueillir. à lui faire la moral aussi. mort d'une overdose. elle avait de quoi lui en vouloir. faire une petite crise. le gamin, il se retrouve assis sur un banc aujourd'hui. ses yeux analysent les alentours comme d'habitude. il n'y a pas grand monde. vraiment. quelques passants, rien de plus. une dizaine au maximum. grand maximum. et son regard se pose sur bex. ce gars mystérieux. des rumeurs courent à son sujet. des tas. des trucs bizarres. de tout type. sohan, il ne le connait pas. pas du tout. il ne lui a jamais vraiment adressé la parole. il l'a observé, de loin. il a écouté, tout ce qui est dit à son sujet. il n'a pas eu l'occasion de se faire son propre jugement. alors il se contente d'écouter et de se fier au jugement des autres. aux aprioris qu'on ces diverses personnes.
il le suit du regard. son regard ne se détache pas de sa silhouette. jamais vraiment. mais il ne se doute pas un seul instant que bex s'en doutait. que son regard se faisait réellement insistant, allant jusqu'à lui bruler le dos de par son intensité. mais sohan, il n'a jamais vraiment été discret. il n'a jamais vraiment voulu l'être. et le garçon, il s'approche. il s'approche tranquillement, le regard au loin. sohan, il le voit s'approcher de lui. mais il ne se doute pas du fait qu'il va se pointer juste devant lui. mais bex, il s'arrête. juste devant lui. et il prend parole. ses mots ne sont pas durs. sa voix ne se fait pas autoritaire. comme tout le monde semble le penser. comme les rumeurs le disent. non, sa voix est posée. calme. presque trop calme. alors sohan, il fronce les sourcils. il ne s'attendait pas à ça. il ne s'attendait pas à ce qu'il vienne lui parler non plus en fait. il n'a même pas fait attention au fait qu'il puisse être effectivement assis à l'endroit où bex résidait de manière quasi fixe. ton banc ? y'a ton nom d'inscrit dessus ? sa voix n'est pas dure. pas du tout. elle n'est pas non plus agressive. elle est simplement curieuse. rien de plus. ses mains se glissant tranquillement dans les poches de sa veste en jeans. il l'observe. dans les yeux. pour la première fois. c'est la première fois qu'il se retrouve aussi près de lui. d'ordinaire, il se tient à distance. un minimum au moins. c'est la première fois qu'il lui adresse la parole. la première fois qu'il entend le son de sa voix. sohan, il en était même venu à se demander si finalement, il n'avait pas perdu l'usage de la parole. une conséquence d'un quelconque traumatisme résultant de sa mort. ça pourrait arriver, il en est persuadé. mais sohan, il ne se perd pas longtemps dans ses pensées. t'as pissé sur le banc sinon ? comme les animaux ? l'un de ses sourcils se hausse. juste comme ça. pour montrer son attrait sur la question.
   
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MessageSujet: Re: on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex)   on ne juge pas un cyborg à son ossature. (bex) EmptyLun 6 Mar - 22:41


on juge au bon vouloir
SOHAN & BEX


tu fuis les autres. handicapé de la sociabilité tu ne cherches pas à te lier, pas à communiquer. faut pas faire semblant, pas croire que t'es débile et mal-entendant. les rumeurs, les moqueries, les phrases à doubles tranchant elles arrivent à tes oreilles, avec peu de retard... ils oublient que si t'as été absent durant cinq ans c'est que tu sais disparaitre et écouter... il savent pas. alors ils parlent, et tu sais très bien, ce qui se dit. on t'a déjà dit de riposter, de réfuter, de plaidoyer. à quoi bon ? tu ne vas pas t'abaisser à y répondre, et c'est le parfait rempart à cette sociabilité. tu battis de ces méchanceté ton propre isolement. supérieur à ces bandes, tu ne veux pas t'y abaisser. impression grisante d'être revenu au collègue, impression glaçante de revoir ce qu'on pouvait faire endurer. c'était pas toi, non toi petit clown bien aimé, tu passais au travers; mais t'arrives très à bien à l'imaginer. tu fais avec, tu créer ta voie et le reste tu laisses aux autres. tout semble te convenir, et tu n'es pas encore décidé à mettre fin à ce genre de rumeur. ancien tueur, t'aurais fais un massacre dans ton ancien lycée, t'aurais été interné, t'aurais tué ta petite sœur, ton père t'aurais assassiné après avoir abusé de toi... trop de chose qui se sont glissé dans les conversations, ça pousse l'envie de vomir, ça tord les boyaux, puis peu à peu ça commence à faire rire, à amuser pour de vrai. sombres idiots.
tous dans le même panier, tu cherches pas à distinguer. parfois y'en a qui essayes, mais tu fais pas d'effort. t'as oublier comment ça marche. peut-être. alors tu parles pas souvent. par manque d'opportunité aussi, peut-être. pas du genre à taper la discussion... et pourtant tu es pas du genre à tourner les talons quand tu as besoin de le faire. mais aujourd'hui c'est pas pareil... c'est pas obligatoire non ? d'aller le voir.

mais c'est ton banc, comme un gamin trop possessif, c'est ton spot pour finir d'observer avant de vraiment décider d'te tirer. c'est peut-être aussi l'endroit parfait que t'as trouvé pour observer, et être vue. petit clin d’œil provocateur aux autres langues affamées. "éh regardez le taré mate les gens", petit pied de nez, histoire de les faire parler et aussi de leur rappeler que t'es là, que t'es toujours pas atteignable... que malgré les mois passés, les rumeurs t'ont pas affecté. alors peut-être que c'est pour ça que ça te dérange. que tu finis par aller le voir. où alors peut-être parce que ça t'intrigue un peu quand même, ils sont pas nombreux ceux qui viennent trainer pas loin de tes endroits. trop peur d'être infecté par tes rumeurs peut-être. t'es pire qu'un lépreux. pourtant au final, hormis ne rien démentir, tu agis pas pour continuer à les nourrir.
néanmoins elles sont bien présente, suffit de voir la tête du brun quand tu te mets à parler. il pensait quoi ? que t'allais bafouiller ? hurler ? bégailler comme un bon petit taré ? faut pas croire tous ce qu'on dit mon gars. ton banc ? y'a ton nom d'inscrit dessus ? tu ne peux pas t'en empêcher, de laisser un soupire s'échapper de tes lèvres. il réplique sans méchanceté, avec cette répartie qu'on a tous appris par provocation sans trop d'énormité. ils t’agacent. c'est pas lui plus qu'un autre, c'est plus spécifiquement. mais c'est juste eux... comme tout le temps. et t'es pas foutu d'ouvrir un peu ton esprit. tu gardes tes yeux posé sur lui, sans même les détournés, tu l'fixes sans te gêné. c'est pas dans le style pour intimider, pour déranger... mais c'est juste que tu sais pas, il est là... et il parle alors bon. t'as pissé sur le banc sinon ? comme les animaux ? tu l'observes. non mais sérieux on parle vraiment en si mauvais terme de toi ? que tu pourrais être malade au point de faire ça ? ça devrait t'embêter mais au final encore une fois ça commence presque à t'amuser. tu bronches pas. il est là toujours assis, attentif et toujours présent, sans avoir pris ses jambes à son cou. y'a ceux qui joue avec tes nerfs et ceux qui partent en courant. t'aurais préféré le deuxième cas. oui, mais faut croire que le concept de territoire ne touche pas l'animalité de l'être humain.. t'as l'air sérieux, t'as l'air un peu au dessus mais pourtant ta voix elle reste toujours aussi douce, simple conversation. ça serait amusant qu'il te croit, non ? non quelqu'un de normal Bex, ne dirait pas qu'il agit comme un animal et pisse sur des objets, vraiment. silence. regard et distance.
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